samedi, 09 février 2008

Juno

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Elle a une bouille adorable avec son nez retroussé et ses yeux pétillants. Une énergie folle et un franc-parler à toute épreuve. Spontanée, amusante et optimiste, Juno, interprétée par Ellen Page, a conquis les Etats-Unis. Et la France, depuis mercredi.

Agée de 16 ans, Juno est une adolescente qui ne fait rien comme les autres. Alors que ses copines passent leur temps sur Internet ou au centre-commercial, elle joue de la guitare, écoute du rock et regarde des films d’horreur. Le tout, habillée d’une manière... très particulière !

Un soir où elle s’ennuie, Juno couche avec Paulie Bleeker (Michael Cera), l’un de ses amis. Elle se retrouve enceinte. Avec l’aide de sa meilleure amie, la pulpeuse Leah, elle se met en quête d’un couple stable et équilibré souhaitant adopter un bébé. Au détour d’une annonce de journal, elle tombe sur Vanessa (Jennifer Garner) et Mark (Jason Bateman).

Riches, élégants, ordonnés, tout les oppose à Juno. Mais le courant passe immédiatement. Vanessa est si touchante dans son envie effrénée d’avoir un bébé. Quant à Mark, il partage les mêmes goûts que Juno.

L’assurance de l’ado va toutefois être mise à dure épreuve, entre les railleries de ses camarades de lycées, les douleurs dues à l’avancement de la grossesse et les désillusions du côté du couple adoptif.

Un film plein de vie et d’humour. Mais aussi d’émotion et de réflexion (sans prise de tête !) sur les difficultés de la grossesse et la capacité à trouver la personne avec laquelle fonder un foyer. Jason Reitman - réalisateur de Thank you for smoking – a su créer des personnages riches et attachants.

A noter la très bonne BO du film, composée de The Kinks, Belle et Sebastian, Sonic Youth, Cat Power, The Velvet Underground, The Moldy Peaches ou encore Kimya Dawson. D’ailleurs, je viens de voir qu’elle se trouve au premier rang des ventes d'albums aux Etats-Unis et au Canada – pays d’Ellen Page et lieu de tournage du film.



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mardi, 05 février 2008

Cortex

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Utiliser la maladie d’Alzheimer dans un polar, c’était osé. Nicolas Boukhrief l’a fait.

Charles Boyer (André Dussollier) passe en revue la liste : briquet, cigarettes, stylo lumineux, revolver. Revolver ? Il cherche frénétiquement dans le tiroir de son bureau. Se tâte les poches. Où peut-il bien être ? Il se souvient : il est déjà dans ses affaires. Sa valise est prête. Il peut se rendre à la Résidence, une maison de repos spécialisée dans la maladie d’Alzheimer.

Une étrange ambiance y règne. Les infirmiers, bienveillants et attentionnés en apparence, complotent tout bas. Les résidents passent leur temps à chercher quelque chose, l’air ahuri. Pourtant, certains n’ont pas oublié. Ils savent pourquoi des patients décèdent subitement.

Mû par son instinct d’ancien flic, Charles Boyer décide de mener l’enquête. Malgré sa mémoire défaillante. Et l’incrédulité de son fils Thomas (Julien Boisselier).

Dans ce film, le suspense est permanent et pesant. Au moyen de gros plans, de scènes de nuit ou d’une musique haletante, le spectateur est totalement pris dans un vécu terrifiant. Ces faits troublants se déroulent-ils autre part que dans le cerveau malade de Charles ?


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P.S. : C'est du domaine de l'anecdotique, mais le film m'a aussi marquée car c'était la première fois que j'entendais quelqu'un ronfler hyper fort dans une salle de cinéma ;-)


Zoom : la maladie d’Alzheimer
Il s’agit d’une maladie neurodégénérative du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales. C'est la principale cause de démence chez les personnes âgées, touchant environ 24 millions de malades à travers le monde.
Le premier symptôme frappant est la perte du souvenir des événements récents (amnésie). Par la suite, les déficits cognitifs s'étendent aux domaines du langage (aphasie), de l'organisation des mouvements (apraxie), de la reconnaissance visuelle (agnosie) et des fonctions exécutives (telles que la prise de décision et la planification).

(Source : Wikipédia)

vendredi, 01 février 2008

Astérix aux Jeux Olympiques

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Je m’attendais au pire. Ainsi préparée, il m’a été plus facile d’apprécier les dernières aventures d’Astérix. Apprécier... Un bien grand mot. Plutôt passer deux heures pas si désagréables. Rien de mémorable toutefois.

Depuis l’irréductible village gaulois, le jeune Alafolix envoie des poèmes d’amour à sa bien-aimée, la princesse Irina de Grèce. Il lui annonce sa prochaine arrivée en terre hellénique. Une fois sur place, un obstacle de taille se dresse : le perfide Brutus, fils de César, courtise lui aussi Irina. La belle décide alors d’accorder sa main au vainqueur des Jeux Olympiques. Au programme : lancer de javelot et de poids, saut en longueur, lutte et course de chars.

Astérix (Clovis Cornillac) et Obélix (Gérard Depardieu) sont du voyage. Accompagnés par Panoramix (Jean-Pierre Cassel) et son inénarrable potion magique.

Dans cet opus, comme dans les précédents, se succèdent intrigues, complots, subversions, enlèvements de druide ou encore raclées aux Romains. Pourtant, très peu de répliques désopilantes, contrairement à Astérix et Obélix : mission Cléopâtre.

Le rythme est plus lent. Le duo Cornillac-Depardieu plutôt fade. Les références tombent à plat. Et la brochette de personnalités n’y change rien, qu’il s’agisse de José Garcia, Franck Dubosc, Sim, Adriana Karembeu, Francis Lalanne, Jean-Pierre Castaldi ou Alain Delon - qui voit son nom encadré dans le générique. Seul Benoît Poelvoorde (Brutus) soutient l’édifice. Parfait de bouffonnerie. Et Elie Semoun (l’un des juges grecs), amusant au moindre de ses gestes.

Dans la série « m’as-tu vu ? », j’ai pourtant apprécié le personnage de Schumix. Coiffé d’un casque ailé rouge, il conduit avec fougue un char étrangement proche d’une Ferrari, tout en étant en contact permanent avec Jean Todt.

La séquence sur l’invention du ballon par les Grecs m’a par contre semblée superflue et mal intégrée au film. Une balle en peau de chèvre passe ainsi de la raquette d’Amélix (Amélie Mauresmo) aux pieds de Numérodix (Zinédine Zidane) pour achever sa course dans les mains de Tonus Parker (Tony Parker).

En résumé : un film plaisant pour une soirée télévision.



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jeudi, 31 janvier 2008

No country for old men

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S’il y a un élément marquant du cinéma américain, c’est sa capacité à mettre en scène des psychopathes d’anthologie. Après Hannibal Lecter dans Le Silence des Agneaux, John Doe dans Seven ou encore le Zodiac, voici Anton Chigurh de No country for old men. Sa marque de visite ? Un pistolet à air comprimé et un fusil à pompe muni d’un silencieux. Un à un, tous les hommes qui croisent sa route sont froidement éliminés.

Désert texan, années 80. A la frontière mexicaine, Llewelyn Moss, interprété par Josh Brolin, découvre une valise de deux millions de dollars près d’une dizaine de cadavres. Tout porte à croire qu’il s’agit d’un règlement de comptes entre trafiquants de drogue. Ce que le cowboy ne sait pas, c’est que la mallette est munie d’un émetteur. Et qu’un tueur professionnel, joué par Javier Bardem, est bien décidé à récupérer le pactole.

Dans ce film des frères Coen, pas de course-poursuite à bord de voitures lancées à toute vitesse ou de gadgets de haute technologie. Seulement un cowboy débrouillard au flair aiguisé qui tente de semer un criminel aussi froid que méthodique. Entre les deux, un vieux shérif dépassé, joué par Tommy Lee Jones.

Au-delà des excellentes interprétations, le film dévoile une exceptionnelle photographie, aux lumières arides et au grain particulier, qui sublime l’épopée macabre. Et rend l’avancée du tueur captivante.

On regrettera toutefois la morale finale, longue et confuse, qui freine la nervosité du film.

Reste une excellente adaptation du roman éponyme de Cormac McCarthy. Les frères prodiges sont de retour.



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