jeudi, 31 janvier 2008

No country for old men

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S’il y a un élément marquant du cinéma américain, c’est sa capacité à mettre en scène des psychopathes d’anthologie. Après Hannibal Lecter dans Le Silence des Agneaux, John Doe dans Seven ou encore le Zodiac, voici Anton Chigurh de No country for old men. Sa marque de visite ? Un pistolet à air comprimé et un fusil à pompe muni d’un silencieux. Un à un, tous les hommes qui croisent sa route sont froidement éliminés.

Désert texan, années 80. A la frontière mexicaine, Llewelyn Moss, interprété par Josh Brolin, découvre une valise de deux millions de dollars près d’une dizaine de cadavres. Tout porte à croire qu’il s’agit d’un règlement de comptes entre trafiquants de drogue. Ce que le cowboy ne sait pas, c’est que la mallette est munie d’un émetteur. Et qu’un tueur professionnel, joué par Javier Bardem, est bien décidé à récupérer le pactole.

Dans ce film des frères Coen, pas de course-poursuite à bord de voitures lancées à toute vitesse ou de gadgets de haute technologie. Seulement un cowboy débrouillard au flair aiguisé qui tente de semer un criminel aussi froid que méthodique. Entre les deux, un vieux shérif dépassé, joué par Tommy Lee Jones.

Au-delà des excellentes interprétations, le film dévoile une exceptionnelle photographie, aux lumières arides et au grain particulier, qui sublime l’épopée macabre. Et rend l’avancée du tueur captivante.

On regrettera toutefois la morale finale, longue et confuse, qui freine la nervosité du film.

Reste une excellente adaptation du roman éponyme de Cormac McCarthy. Les frères prodiges sont de retour.



Note : 339f1374ec80b98bb4f3af4e50ece927.gif339f1374ec80b98bb4f3af4e50ece927.gif339f1374ec80b98bb4f3af4e50ece927.gif339f1374ec80b98bb4f3af4e50ece927.gif007a5e22256cc20e54bc6c1964a3ab9e.gif




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