lundi, 25 février 2008

Cérémonie des Oscars 2008

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La vie en rose pour Marion Cotillard. La comédienne française a remporté l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle d'Edith Piaf dans La môme d'Olivier Dahan. "Merci Olivier, tu as bouleversé ma vie (...) je suis sans voix", a déclaré l'actrice en anglais, submergée par l'émotion.

Simone Signoret était jusqu'ici la seule Française à avoir obtenu l'Oscar, en 1960, pour Les chemins de la haute ville. Mais elle avait remporté ce prix pour un rôle en anglais. A une seule reprise en 80 ans de cérémonie, une femme a remporté l'Oscar de la meilleure actrice pour un rôle dans une langue autre que l'anglais : Sophia Loren dans La Ciociara en 1962. La Française Juliette Binoche avait, quant à elle, reçu la statuette du meilleur second rôle en 1997 pour Le patient anglais.

Lors de cette 80e édition des Academy Awards, à Los Angeles, Marion Cotillard était opposée à quatre actrices : l'australienne Cate Blanchett (Elizabeth, l'âge d'or), la Britannique Julie Christie (Loin d'elle), l'Américaine Laura Linney (La famille Savage) et la Canadienne Ellen Page (Juno).

Avec deux autres trophées, le cinéma français a connu hier soir l'un de ses meilleurs millésimes.

Voici le palmarès :


4cb9d5b9c2cb40a73c6683e774b180ab.jpgMeilleur film : No country for old men, Scott Rudin, Ethan Coen et Joël Coen

Meilleur réalisateur : Ethan Coen et Joël Coen, No country for old men

Meilleur acteur : Daniel Day-Lewis, There will be blood

27baaf632b8040f1f75e26f479df9d6c.pngMeilleure actrice : Marion Cotillard, La môme

Meilleur acteur dans un second rôle : Javier Bardem, No country for old men

Meilleure actrice dans un second rôle : Tilda Swinton, Michael Clayton

Meilleur film en langue étrangère : The counterfeiters (Les faussaires), Stefan Ruzowitzky
Meilleure adaptation : No country for old men, Ethan Coen et Joël Coen (d'après un roman de Cormac McCarthy)
Meilleur scénario original : Diablo Cody, Juno
Meilleur film d'animation : Ratatouille, Brad Bird
Meilleurs décors : Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street ; Dante Ferreri et Francesca Lo Schiavo
Meilleure photographie : There will be blood, Robert Elswit
Meilleur mixage sonore : La vengeance dans la peau, Scott Millan, David Parker et Kirk Francis
Meilleur montage sonore : La vengeance dans la peau, Karen Baker Landers et Per Hallberg
Meilleure musique : Reviens-moi, Dario Maranelli
Meilleure chanson originale : Falling slowly pour Once, Marketa Irglova
Meilleurs costumes : Elizabeth : l'âge d'or, Alexandra Byrne
Meilleur documentaire : Taxi to the dark side, Alex Gibney et Eva Orner
Meilleur court-métrage documentaire : Freeheld, Cynthia Wade et Vanessa Roth
Meilleur montage : La vengeance dans la peau, Christopher Rouse
Meilleurs maquillages : La môme, Didier Laverne et Jan Archibald
Meilleur court-métrage d'animation : Peter and the wolf, Suzie Templeton et Hugh Weichman
Meilleur court-métrage : Le Mozart des pickpockets, Philippe Pollet-Villard
Meilleurs effets spéciaux : A la croisée des mondes : la boussole d'or, Michael Fink, Bill Westenhofer, Ben Morris et Trevor Wood
Oscar d'honneur : Robert Boyle

vendredi, 22 février 2008

Quel film avez-vous préféré en janvier ?

Etant donné le peu de réponses aux votes de la semaine, je viens de modifier le principe de cette rubrique. Vous pourrez dorénavant voter à deux reprises chaque mois, la première fois pour indiquer votre film étranger préféré et la seconde votre film français favori. J'imagine qu'ainsi, vous serez plus nombreux à pouvoir participer !

Pour information, la semaine dernière, quatre personnes ont préféré Benjamin Gates et le Livre des secrets, suivies de deux votes pour Notre Univers impitoyable, un pour La Jeune fille et les loups et un pour P.S. : I love you (total de 8 votes).

Voici le nouveau vote, pour le mois de janvier :



jeudi, 31 janvier 2008

No country for old men

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S’il y a un élément marquant du cinéma américain, c’est sa capacité à mettre en scène des psychopathes d’anthologie. Après Hannibal Lecter dans Le Silence des Agneaux, John Doe dans Seven ou encore le Zodiac, voici Anton Chigurh de No country for old men. Sa marque de visite ? Un pistolet à air comprimé et un fusil à pompe muni d’un silencieux. Un à un, tous les hommes qui croisent sa route sont froidement éliminés.

Désert texan, années 80. A la frontière mexicaine, Llewelyn Moss, interprété par Josh Brolin, découvre une valise de deux millions de dollars près d’une dizaine de cadavres. Tout porte à croire qu’il s’agit d’un règlement de comptes entre trafiquants de drogue. Ce que le cowboy ne sait pas, c’est que la mallette est munie d’un émetteur. Et qu’un tueur professionnel, joué par Javier Bardem, est bien décidé à récupérer le pactole.

Dans ce film des frères Coen, pas de course-poursuite à bord de voitures lancées à toute vitesse ou de gadgets de haute technologie. Seulement un cowboy débrouillard au flair aiguisé qui tente de semer un criminel aussi froid que méthodique. Entre les deux, un vieux shérif dépassé, joué par Tommy Lee Jones.

Au-delà des excellentes interprétations, le film dévoile une exceptionnelle photographie, aux lumières arides et au grain particulier, qui sublime l’épopée macabre. Et rend l’avancée du tueur captivante.

On regrettera toutefois la morale finale, longue et confuse, qui freine la nervosité du film.

Reste une excellente adaptation du roman éponyme de Cormac McCarthy. Les frères prodiges sont de retour.



Note : 339f1374ec80b98bb4f3af4e50ece927.gif339f1374ec80b98bb4f3af4e50ece927.gif339f1374ec80b98bb4f3af4e50ece927.gif339f1374ec80b98bb4f3af4e50ece927.gif007a5e22256cc20e54bc6c1964a3ab9e.gif




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