mardi, 05 février 2008
Cortex
Utiliser la maladie d’Alzheimer dans un polar, c’était osé. Nicolas Boukhrief l’a fait.
Charles Boyer (André Dussollier) passe en revue la liste : briquet, cigarettes, stylo lumineux, revolver. Revolver ? Il cherche frénétiquement dans le tiroir de son bureau. Se tâte les poches. Où peut-il bien être ? Il se souvient : il est déjà dans ses affaires. Sa valise est prête. Il peut se rendre à la Résidence, une maison de repos spécialisée dans la maladie d’Alzheimer.
Une étrange ambiance y règne. Les infirmiers, bienveillants et attentionnés en apparence, complotent tout bas. Les résidents passent leur temps à chercher quelque chose, l’air ahuri. Pourtant, certains n’ont pas oublié. Ils savent pourquoi des patients décèdent subitement.
Mû par son instinct d’ancien flic, Charles Boyer décide de mener l’enquête. Malgré sa mémoire défaillante. Et l’incrédulité de son fils Thomas (Julien Boisselier).
Dans ce film, le suspense est permanent et pesant. Au moyen de gros plans, de scènes de nuit ou d’une musique haletante, le spectateur est totalement pris dans un vécu terrifiant. Ces faits troublants se déroulent-ils autre part que dans le cerveau malade de Charles ?
Note :
P.S. : C'est du domaine de l'anecdotique, mais le film m'a aussi marquée car c'était la première fois que j'entendais quelqu'un ronfler hyper fort dans une salle de cinéma ;-)
Zoom : la maladie d’Alzheimer
Il s’agit d’une maladie neurodégénérative du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales. C'est la principale cause de démence chez les personnes âgées, touchant environ 24 millions de malades à travers le monde.
Le premier symptôme frappant est la perte du souvenir des événements récents (amnésie). Par la suite, les déficits cognitifs s'étendent aux domaines du langage (aphasie), de l'organisation des mouvements (apraxie), de la reconnaissance visuelle (agnosie) et des fonctions exécutives (telles que la prise de décision et la planification).
(Source : Wikipédia)
07:00 Publié dans Critiques de films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Cortex, maladie d'Alzheimer, polar, film français, Nicolas Boukhrief, André Dussollier, Julien Boisselier