dimanche, 03 février 2008

Astérix : un projet olympique

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Avec un budget avoisinant les 78 millions d'euros, Astérix aux Jeux Olympiques a pris la tête des films les plus chers du cinéma français, devant les 75 millions d’euros du Cinquième élément de Luc Besson.
A titre de comparaison, Astérix et Obélix contre César et Astérix et Obélix : mission Cléopâtre étaient respectivement dotés d'un budget de 41 et 49 millions d'euros. Et la moyenne des films hexagonaux oscille autour de... 5 millions.

Le détail en chiffres :

32 millions d’euros pour les moyens techniques. Le film a par exemple fait appel à plus de 1 000 trucages numériques en post-production, qui ont mobilisé une équipe de près de 200 personnes à temps plein.
20 millions pour le budget marketing, notamment la location de 15 000 panneaux d'affichage en France.
10 millions pour le cachet des comédiens.
8 millions pour les décors et les costumes. Le tournage a ainsi nécessité 1 000 costumes différents et plus de 300 perruques ! La piste du stade, entièrement construite au sein des nouveaux studios d'Alicante en Espagne, mesure 265 mètres de long.
7 millions pour les droits d’auteur.

Vendu dans une soixantaine de pays, le film escompte 7 millions d’entrées en salle et 1 million de DVD vendus en France.
Pour rappel, Astérix et Obélix contre César, réalisé par Claude Zidi en 1999, avait fait 9 millions d'entrées France. Trois ans plus tard, avec Astérix et Obélix : mission Cléopâtre, Alain Chabat pulvérise ce chiffre déjà élevé : près de 15 millions de spectateurs.

vendredi, 01 février 2008

Astérix aux Jeux Olympiques

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Je m’attendais au pire. Ainsi préparée, il m’a été plus facile d’apprécier les dernières aventures d’Astérix. Apprécier... Un bien grand mot. Plutôt passer deux heures pas si désagréables. Rien de mémorable toutefois.

Depuis l’irréductible village gaulois, le jeune Alafolix envoie des poèmes d’amour à sa bien-aimée, la princesse Irina de Grèce. Il lui annonce sa prochaine arrivée en terre hellénique. Une fois sur place, un obstacle de taille se dresse : le perfide Brutus, fils de César, courtise lui aussi Irina. La belle décide alors d’accorder sa main au vainqueur des Jeux Olympiques. Au programme : lancer de javelot et de poids, saut en longueur, lutte et course de chars.

Astérix (Clovis Cornillac) et Obélix (Gérard Depardieu) sont du voyage. Accompagnés par Panoramix (Jean-Pierre Cassel) et son inénarrable potion magique.

Dans cet opus, comme dans les précédents, se succèdent intrigues, complots, subversions, enlèvements de druide ou encore raclées aux Romains. Pourtant, très peu de répliques désopilantes, contrairement à Astérix et Obélix : mission Cléopâtre.

Le rythme est plus lent. Le duo Cornillac-Depardieu plutôt fade. Les références tombent à plat. Et la brochette de personnalités n’y change rien, qu’il s’agisse de José Garcia, Franck Dubosc, Sim, Adriana Karembeu, Francis Lalanne, Jean-Pierre Castaldi ou Alain Delon - qui voit son nom encadré dans le générique. Seul Benoît Poelvoorde (Brutus) soutient l’édifice. Parfait de bouffonnerie. Et Elie Semoun (l’un des juges grecs), amusant au moindre de ses gestes.

Dans la série « m’as-tu vu ? », j’ai pourtant apprécié le personnage de Schumix. Coiffé d’un casque ailé rouge, il conduit avec fougue un char étrangement proche d’une Ferrari, tout en étant en contact permanent avec Jean Todt.

La séquence sur l’invention du ballon par les Grecs m’a par contre semblée superflue et mal intégrée au film. Une balle en peau de chèvre passe ainsi de la raquette d’Amélix (Amélie Mauresmo) aux pieds de Numérodix (Zinédine Zidane) pour achever sa course dans les mains de Tonus Parker (Tony Parker).

En résumé : un film plaisant pour une soirée télévision.



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