vendredi, 01 février 2008

Astérix aux Jeux Olympiques

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Je m’attendais au pire. Ainsi préparée, il m’a été plus facile d’apprécier les dernières aventures d’Astérix. Apprécier... Un bien grand mot. Plutôt passer deux heures pas si désagréables. Rien de mémorable toutefois.

Depuis l’irréductible village gaulois, le jeune Alafolix envoie des poèmes d’amour à sa bien-aimée, la princesse Irina de Grèce. Il lui annonce sa prochaine arrivée en terre hellénique. Une fois sur place, un obstacle de taille se dresse : le perfide Brutus, fils de César, courtise lui aussi Irina. La belle décide alors d’accorder sa main au vainqueur des Jeux Olympiques. Au programme : lancer de javelot et de poids, saut en longueur, lutte et course de chars.

Astérix (Clovis Cornillac) et Obélix (Gérard Depardieu) sont du voyage. Accompagnés par Panoramix (Jean-Pierre Cassel) et son inénarrable potion magique.

Dans cet opus, comme dans les précédents, se succèdent intrigues, complots, subversions, enlèvements de druide ou encore raclées aux Romains. Pourtant, très peu de répliques désopilantes, contrairement à Astérix et Obélix : mission Cléopâtre.

Le rythme est plus lent. Le duo Cornillac-Depardieu plutôt fade. Les références tombent à plat. Et la brochette de personnalités n’y change rien, qu’il s’agisse de José Garcia, Franck Dubosc, Sim, Adriana Karembeu, Francis Lalanne, Jean-Pierre Castaldi ou Alain Delon - qui voit son nom encadré dans le générique. Seul Benoît Poelvoorde (Brutus) soutient l’édifice. Parfait de bouffonnerie. Et Elie Semoun (l’un des juges grecs), amusant au moindre de ses gestes.

Dans la série « m’as-tu vu ? », j’ai pourtant apprécié le personnage de Schumix. Coiffé d’un casque ailé rouge, il conduit avec fougue un char étrangement proche d’une Ferrari, tout en étant en contact permanent avec Jean Todt.

La séquence sur l’invention du ballon par les Grecs m’a par contre semblée superflue et mal intégrée au film. Une balle en peau de chèvre passe ainsi de la raquette d’Amélix (Amélie Mauresmo) aux pieds de Numérodix (Zinédine Zidane) pour achever sa course dans les mains de Tonus Parker (Tony Parker).

En résumé : un film plaisant pour une soirée télévision.



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jeudi, 31 janvier 2008

No country for old men

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S’il y a un élément marquant du cinéma américain, c’est sa capacité à mettre en scène des psychopathes d’anthologie. Après Hannibal Lecter dans Le Silence des Agneaux, John Doe dans Seven ou encore le Zodiac, voici Anton Chigurh de No country for old men. Sa marque de visite ? Un pistolet à air comprimé et un fusil à pompe muni d’un silencieux. Un à un, tous les hommes qui croisent sa route sont froidement éliminés.

Désert texan, années 80. A la frontière mexicaine, Llewelyn Moss, interprété par Josh Brolin, découvre une valise de deux millions de dollars près d’une dizaine de cadavres. Tout porte à croire qu’il s’agit d’un règlement de comptes entre trafiquants de drogue. Ce que le cowboy ne sait pas, c’est que la mallette est munie d’un émetteur. Et qu’un tueur professionnel, joué par Javier Bardem, est bien décidé à récupérer le pactole.

Dans ce film des frères Coen, pas de course-poursuite à bord de voitures lancées à toute vitesse ou de gadgets de haute technologie. Seulement un cowboy débrouillard au flair aiguisé qui tente de semer un criminel aussi froid que méthodique. Entre les deux, un vieux shérif dépassé, joué par Tommy Lee Jones.

Au-delà des excellentes interprétations, le film dévoile une exceptionnelle photographie, aux lumières arides et au grain particulier, qui sublime l’épopée macabre. Et rend l’avancée du tueur captivante.

On regrettera toutefois la morale finale, longue et confuse, qui freine la nervosité du film.

Reste une excellente adaptation du roman éponyme de Cormac McCarthy. Les frères prodiges sont de retour.



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