jeudi, 14 février 2008

Les Liens du sang

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Lyon, fin des années 1970. Après dix ans de prison, Gabriel (François Cluzet) retrouve les siens. Son père, malade. Sa sœur, mariée. Et son jeune frère, François (Guillaume Canet), inspecteur de police dans le Groupe de répression du grand banditisme. Avec ce dernier, les retrouvailles sont tendues. François n’a-t-il pas lâchement abandonné Gabriel lorsqu’il était emprisonné ? Gabriel, lui, n’a-t-il pas le chic pour se présenter comme la victime alors qu’il est coupable ?

Au fil des jours, les deux frères réapprennent à se connaître. Gabriel trouve du travail et rencontre une jeune femme. François tombe lui aussi amoureux. La famille est à nouveau réunie. Jusqu’au jour où Gabriel replonge... Flic ou voyou, difficile de camper sur ses positions lorsque les liens fraternels sont en jeu.

L’origine de ce film ? Une histoire vraie, racontée dans le livre de deux frères, Bruno et Michel Papet. Point fort, Jacques Maillot, le réalisateur, ne juge aucun des personnages, quelles que soient leurs forces et leurs faiblesses. Il prend toutefois quelques libertés par rapport à l’ouvrage.

François Cluzet interprète magnifiquement le personnage du bandit, tout aussi grave et dur que généreux et enfantin. Les traits fermés et violents se transforment rapidement en un large sourire, rendu attachant par ses dents du bonheur. Sa prestation m’a époustouflée !

Côté réalisation, j’ai adoré l’ambiance 70’s, recréée par une photographie au grain brut et aux couleurs vintage. Sans oublier les codes de l’époque : moustaches et cheveux longs, pantalons moulants et clope au bec. Un très bon polar à la française !



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mercredi, 13 février 2008

Benjamin Gates : secrets de tournage

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Benjamin Gates a été conçu dès le départ comme une saga d'au moins trois films. Le premier opus, Benjamin Gates et le trésor des Templiers, a atteint, en 2004, les sommets du box-office mondial en amassant près de 350 millions de dollars de recettes.
Le second épisode, Le Livre des secrets, a été réalisé par le même homme : Jon Turteltaub (Rasta Rockett). Si la distribution voit le retour des principaux comédiens du premier film (Nicolas Cage, Diane Kruger, Harvey Keitel et Jon Voight), elle accueille deux nouveaux noms de prestige : Ed Harris (A History of Violence, Gone Baby Gone) et Helen Mirren (The Queen).

Benjamin Gates et le Livre des secrets a nécessité un tournage de très grande ampleur :

• Le tournage s’est déroulé à Los Angeles, Washington, dans le Dakota du Sud et quatre autres Etats américains, à Paris et à Londres. Il a duré 100 jours, au printemps 2007.

• La plus grande partie du tournage à Washington a eu lieu dans la prestigieuse bibliothèque du Congrès du Jefferson Building. Dans la salle principale, surplombée d'une coupole de 50 mètres de hauteur, l'équipe du film a utilisé un énorme ballon gonflé à l'hélium capable de monter jusqu'au plafond pour éclairer le plateau pendant le tournage la nuit.

• Il a fallu reconstituer le Washington du XIXe siècle pour la scène de l'assassinat d'Abraham Lincoln, la nuit du 14 avril 1865. L’équipe a alors transformé les rues de New York des studios Universal en une réplique des rues de la capitale américaine il y a 140 ans.

• La visite du palais de Buckingham par Benjamin Gates a en fait été tournée dans la demeure Lancaster House, un immense manoir situé dans le quartier St James de Londres.

• Les scènes tournées au mémorial national du Mont Rushmore, dans le Dakota du Sud, ont été encadrées par un ranger amérindien. A la demande de la production, il a accompli une cérémonie traditionnelle indienne pour bénir l'équipe et les acteurs avant que la caméra ne filme son premier plan. Depuis La Mort aux trousses d'Alfred Hitchcock, aucune production majeure n'était venue tourner au Mont Rushmore.


Source : Allocine



mardi, 12 février 2008

La Fabrique des sentiments

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Sept hommes, sept femmes, sept minutes pour se rencontrer et la vie pour se revoir. C’est le concept de la séance de speed dating à laquelle participe l’élégante et séduisante Eloïse (Elsa Zylberstein). Les hommes défilent sous ses yeux, un cocktail à la main. L’un présente ses centres d’intérêt et ses qualités, comme une leçon qu’il aurait apprise par cœur. L’autre fait l’éloge de la perversité, l’air entendu. Un troisième (Jacques Bonnaffé) dénonce le numéro de charme qu’implique de telles soirées et regrette d’être venu. Seul Jean-Luc (Bruno Putzulu), un beau et jeune avocat, retient l’attention de la jeune femme.

Eloïse le revoit et s’éprend lui. Logique, lorsqu’on est célibataire depuis si longtemps. Malgré sa jeunesse (36 ans), sa beauté et ses succès professionnels comme clerc de notaire, elle est arrivée à ce stade où l'on a besoin de se sentir regardée, chérie, aimée.

Pourtant, tout n’est pas si simple. Même lors de ces rencontres rapides et efficaces, l’amour est fait de méandres et d’imprévus.

Dans ce film émouvant, Jean-Marc Moutout décortique et ausculte les désirs et la séduction d’aujourd’hui. Avec cynisme. Les dialogues sont justes et sophistiqués.

J’ai toutefois regretté l’importance prise par l’intrigue secondaire, la maladie d’Eloïse, qui alourdit l’étude des comportements amoureux. Pourquoi surenchérir dans les difficultés d'une femme déjà triste et seule ? Jean-Marc Moutout avait-il peur de lasser les spectateurs avec un film seulement basé sur la complexité des sentiments ?



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lundi, 11 février 2008

Quiz : Les comédies étrangères

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