vendredi, 22 février 2008

Quel film avez-vous préféré en janvier ?

Etant donné le peu de réponses aux votes de la semaine, je viens de modifier le principe de cette rubrique. Vous pourrez dorénavant voter à deux reprises chaque mois, la première fois pour indiquer votre film étranger préféré et la seconde votre film français favori. J'imagine qu'ainsi, vous serez plus nombreux à pouvoir participer !

Pour information, la semaine dernière, quatre personnes ont préféré Benjamin Gates et le Livre des secrets, suivies de deux votes pour Notre Univers impitoyable, un pour La Jeune fille et les loups et un pour P.S. : I love you (total de 8 votes).

Voici le nouveau vote, pour le mois de janvier :



jeudi, 21 février 2008

Bernard Blancan, un acteur qui monte

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Bernard Blancan fait partie de ces comédiens dont on parle peu mais qui forment pourtant l’essentiel du cinéma français. Agé de 49 ans, il est aujourd’hui à l’affiche de Capitaine Achab de Philippe Ramos. C’est toutefois dans le rôle du Sergent Martinez d’Indigènes que Bernard Blancan s'est vraiment fait connaître. Avant cela ? Du théâtre et des courts-métrages pour l’essentiel. Interview d’un acteur qui monte.


Ciné-files : "Dans quels films avez-vous préféré jouer ?"
Bernard Blancan : "Peaux d’homme, cœur de bête d’Hélène Angel, Cache-cache d’Yves Caumon et Indigènes de Rachid Bouchareb."

Ciné-files : "Dans quels films auriez-vous aimé jouer ?"
B.B. : "Une partie de campagne de Jean Renoir ou Les enfants du Paradis de Marcel Carné."

Ciné-files : "Quel est votre réalisateur préféré ?"
B.B. : "Celui qui me donne un beau rôle dans un beau film !"

Ciné-files : "Quel est votre film préféré ?"
B.B. : "Rendez-vous (The shop arround the corner) de Ernst Lubitch."

Ciné-files : "Quel est votre auteur préféré ?"
B.B. : "Samuel Beckett."

Ciné-files : "Préférez-vous le cinéma ou le théâtre ?"
B.B. : "J’aime les deux, autant."

Ciné-files : "Comment s’organisent vos journées de tournage ?"
B.B. : "Convocation, habillage, maquillage, attente, jeu, attente, jeu, déconne et bavardage, attente, jeu."

Ciné-files : "Y a-t-il une compétition entre les acteurs ?"
B.B. : "Non. On joue avec, sinon c’est raté. La compet', c’est dans la tête des autres."

Ciné-files : "Comment se déroulent les castings ?"
B.B. : "Soit des essais filmés avec un casting, soit comme un entretien d’embauche avec le réalisateur. Il faut apprendre à ne rien faire de particulier car le choix du réalisateur ne dépend pas beaucoup de vous."

Ciné-files : "Après le succès d’Indigènes, avez-vous davantage été contacté par des réalisateurs ?"
B.B. : "Oui et non. Je suis mon chemin d’artisan. Les effets d’Indigènes se mesureront dans un ou deux ans."

Ciné-files : "Comment qualifiriez-vous ce métier ?"
B.B. : "Une passion pas facile."

Ciné-files : "Quelle est votre actualité ?"
B.B. : "En théâtre, je vais jouer les dernières dates d’Enfin Disponible (de et par Ouam) et en ciné, il y a des sorties (Capitaine Achab, Les Hauts murs, Les Insoumis) et des tournages pour la télé et le cinéma."

Ciné-files : "Quels sont vos projets ?"
B.B. : "Continuer. Réaliser un documentaire sur mon expérience de sourcier, faire un tour de chant."


Enfin, voici un petit portrait chinois de l'acteur :

Si vous êtiez :

• Un pays : l’Arménie.
• Une ville : Tolède (Espagne).
• Un plat : un confit de canard aux pommes sarladaises.
• Un film : Au loin s’en vont les nuages de Aki Kaurismäki.
• Un livre : un manuscrit.
• Un CD : Blancan, chansonnettes.
• Un sport : la marche.
• Une star : Jack Palance.
• Un héros : Thierry la Fronde.
• Un animal : un chien.
• Une publicité : pas moi.
• Une chaîne de télévision : Canal 16.
• Une radio : Jimmy FM.
• Un journal : 20 minutes oublié sur un banc public.
• Une humeur : badine.
• Un fantasme : l’homme multiple.
• Une qualité : la détermination.
• Un défaut : la douceur.
• Une insulte : connard !
• Un souvenir : une larme sur une plage.

mercredi, 20 février 2008

Bienvenue chez les Ch'tis

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Pour une Toulousaine de mère provençale, arrivée à Lille en septembre dernier, voir Bienvenue chez les Ch’tis s’imposait. Ayant raté la soirée de lundi en présence de l’équipe du film, je me suis rattrapée sur l’avant-première d’hier soir. Et je ne l’ai pas regretté !

Vous connaissez certainement le synopsis. Philippe (Kad Merad) et Julie Abrams (Zoé Félix) vivent à Salon-de-provence. Pour obtenir une mutation à Sanary-sur-mer, sur la Côte d’Azur, Philippe se fait passer pour un handicapé. Lorsque le stratagème tombe à l’eau, le fonctionnaire se voit contraint de diriger la Poste de Bergues, petite ville du Nord.

La famille, sous le choc, imagine le pire : « au pôle Nord », la température chute à – 40° C., les orteils tombent, les habitants sont tous alcooliques et arriérés, et éructent une langue étrangère : le « cheutimi ».

Philippe se rend seul en terre hostile. Les barrières de la langue franchies, il s’aperçoit que les habitants sont chaleureux et que la vie est très agréable dans la région. Il se fait des amis, dont Antoine (Dany Boon), le facteur et carillonneur du village. Mais Julie se refuse à le croire. Elle reste persuadée que son mari vit un enfer. Par lâcheté, Philippe décide de lui mentir.

Je n’ai pas arrêté de rire de tout le film tant les gags s’enchaînent. Sur le vocabulaire ch’ti et la température. Mais aussi autour des histoires des personnages, étoffés et attachants. Le scénario général est charmant et offre une belle leçon d’amitié. J’ai même été émue dans la séquence finale ;-)

Evidemment, les clichés sont présents. Toutefois, ils n’empêchent pas de rire de bon cœur. Bien au contraire. A noter que ces lieux communs concernent autant le Nord que le Sud. Ainsi, pour son retour dans les Bouches-du-Rhône, Julie prépare à Philippe de la bouillabaisse, de la soupe au pistou et de la tapenade. Seul manquait l’aïoli !

Mes coups de cœur vont aussi aux concerts de carillons donnés par Dany Boon du haut du beffroi, et au générique de début, indiquant les noms des acteurs sous forme de panneaux routiers sur le trajet Salon-de-Provence-Bergues. Un film à ne pas manquer !



Pour avoir l'avis d'une véritable Ch'tie, c'est par ici.


Note : 2031e44ab32423e6df4033bdb884b4ee.gif2031e44ab32423e6df4033bdb884b4ee.gif2031e44ab32423e6df4033bdb884b4ee.gif2031e44ab32423e6df4033bdb884b4ee.gif2031e44ab32423e6df4033bdb884b4ee.gif






mardi, 19 février 2008

Benjamin Gates et le trésor des Templiers

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Ce n'était pas tout à fait prévu ainsi. Ce week-end, je me suis retrouvée sans le film que je comptais visionner pour ma rubrique "Petit écran" (Papillon) mais avec un autre film que j’ai déjà évoqué sur ce blog : Benjamin Gates et le trésor des Templiers.

Perdu depuis plus de 200 ans, le trésor des Templiers fait partie de ces mythiques légendes. Benjamin Gates (Nicolas Cage), archéologue et aventurier, se lance sur cette piste qui a hanté les pensées de sa famille depuis des générations. Il n'est toutefois pas le seul intéressé. D’énigme en énigme, il est aidé par un expert en informatique et une brillante archiviste (Diane Kruger). Une quête qui le mènera en Arctique, à New York et à Philadelphie.

J'ai été agréablement surprise par ce premier opus, que j'avais ignoré lors de sa sortie en 2004. Il s'agit d'un film américain comme on les aime, avec de l'action (énormément), des énigmes (beaucoup), de l'humour (pas mal) et du suspense (un peu). En résumé, un film qui se situe entre Mission Impossible, Indiana Jones et Da Vinci Code.

J'ai donc passé un bon moment, malgré certains aspects historiques expliqués trop rapidement et pas tous exacts.


Avec aussi : Harvey Keitel et Jon Voight (le père d'Angelina Jolie).