lundi, 18 février 2008

Quiz : Romain Duris

N'oubliez pas de laisser vos scores dans les commentaires !

samedi, 16 février 2008

Quel film avez-vous préféré cette semaine ?

Alors, voici les résultats de votre film préféré de la semaine précédente : Juno remporte 3 voix, suivi de John Rambo et Cloverfield à égalité (1 voix). Oui, seulement cinq personnes ont voté... C'est assez pitoyable ;-)

Allez, je vous donne une nouvelle chance :



vendredi, 15 février 2008

Notre Univers impitoyable

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Ils sont beaux, jeunes, brillants et riches. Victor (Jocelyn Quivrin) et Margot (Alice Taglioni) jonglent avec aisance entre vie professionnelle et vie personnelle. Leur force ? Etre ensemble dans la vie comme dans leur métier d’avocats d’affaires. Jusqu’au jour où leur patron (Thierry Lhermitte) doit désigner l’un des deux pour diriger l’autre, à un poste d’associé. Ce sera elle ou lui ?

Le film de Léa Fazer explore les deux hypothèses : dans le premier cas, Victor est choisi ; dans l’autre, c’est Margot qui est engagée. Les deux récits sont menés de front, avec les conséquences que génèrent les choix de départ. Dans les deux cas, le conjoint accueille la nouvelle avec joie mais déchante rapidement...

Ce qui n’aurait pu n’être qu’une comédie sentimentale s’avère une critique acerbe de notre société. Le film décortique les relations de travail, la place des couples dans l’entreprise et l’accès des femmes aux postes de direction. Quel que soit le sexe, chacun en prend pour son grade. Qualités des uns et défauts des autres sont montrés sans complaisance ni jugement.

J’ai beaucoup aimé le jeu des acteurs, vrais et touchants dans leur relation à l’autre – le fait d’être unis à la ville ayant dû les aider ! Thierry Lhermitte est parfait en manipulateur cynique. A noter, enfin, la prestation hilarante de Pascale Arbillot dans le rôle de la sœur de Margot.

En conclusion : une très bonne comédie qui fait beaucoup rire tout en invitant à la réflexion.



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jeudi, 14 février 2008

Les Liens du sang

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Lyon, fin des années 1970. Après dix ans de prison, Gabriel (François Cluzet) retrouve les siens. Son père, malade. Sa sœur, mariée. Et son jeune frère, François (Guillaume Canet), inspecteur de police dans le Groupe de répression du grand banditisme. Avec ce dernier, les retrouvailles sont tendues. François n’a-t-il pas lâchement abandonné Gabriel lorsqu’il était emprisonné ? Gabriel, lui, n’a-t-il pas le chic pour se présenter comme la victime alors qu’il est coupable ?

Au fil des jours, les deux frères réapprennent à se connaître. Gabriel trouve du travail et rencontre une jeune femme. François tombe lui aussi amoureux. La famille est à nouveau réunie. Jusqu’au jour où Gabriel replonge... Flic ou voyou, difficile de camper sur ses positions lorsque les liens fraternels sont en jeu.

L’origine de ce film ? Une histoire vraie, racontée dans le livre de deux frères, Bruno et Michel Papet. Point fort, Jacques Maillot, le réalisateur, ne juge aucun des personnages, quelles que soient leurs forces et leurs faiblesses. Il prend toutefois quelques libertés par rapport à l’ouvrage.

François Cluzet interprète magnifiquement le personnage du bandit, tout aussi grave et dur que généreux et enfantin. Les traits fermés et violents se transforment rapidement en un large sourire, rendu attachant par ses dents du bonheur. Sa prestation m’a époustouflée !

Côté réalisation, j’ai adoré l’ambiance 70’s, recréée par une photographie au grain brut et aux couleurs vintage. Sans oublier les codes de l’époque : moustaches et cheveux longs, pantalons moulants et clope au bec. Un très bon polar à la française !



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