mercredi, 05 mars 2008
Out of Africa
Sans doute avez-vous déjà tous vu Out of Africa de Sydney Pollack. Ce n’était pas mon cas. Je ne savais pas ce que j’avais manqué...
Après une déception amoureuse, la jeune Danoise Karen décide de se marier et de s'embarquer pour l'Afrique. Vite délaissée par un mari volage, elle se consacre à la culture des caféiers et fait figure de pionnière. Son amitié pour l'aventurier Denys se transformera en amour mais elle ne saura pas retenir cet homme épris de liberté (Allocine).
J’ai rattrapé mon retard lors de sa diffusion sur Arte la semaine dernière. J'ai littéralement adoré, malgré les 22 années qui nous séparent de l’époque du tournage. L’histoire est magnifique, les acteurs excellents, les paysages sublimes ! Bref, j’ai mis du temps à m’en remettre, tellement le film est beau et émouvant... Qui plus est, j’avais très peu eu l’occasion de voir Meryl Streep et Robert Redford si jeunes (et si beaux). Courez le louer si vous ne le connaissez pas !
08:00 Publié dans Petit écran | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Out of Africa, Sydney Pollack, Robert Redford, Meryl Streep
mardi, 26 février 2008
Papillon
Ca y est. J’ai enfin pu visionner Papillon. Le film n’a toutefois pas été à la hauteur de mes espérances.
Au début du XXe siècle, Papillon (Steve McQueen) purge une longue peine au bagne de Cayenne, en Guyane française, pour un meurtre qu’il n’a pas commis. Il y rencontre Louis Delga (Dustin Hoffman), l’un des plus grands faussaires de tous les temps. Entre les deux hommes, que tout oppose, naît une franche et solide amitié. Papillon protège Louis tandis que ce dernier, plein aux as, corrompt les fonctionnaires du bagne. L’objectif ? Obtenir des faveurs mais surtout des bateaux. Car Papillon n’a qu’une idée en tête : s’évader.
Dans ce film de 1973, le spectacle est prenant. La misère et la dureté du bagne sont décrites sans artifice, de même que les relations entre les prisonniers.
Toutefois, je n’ai apprécié que la première partie du film. L’histoire devient rapidement lassante, gâchée par certains aspects irréalistes – et donc opposés au souci du détail du début.
Mais il s’agit sans doute de la volonté du réalisateur, Francklin J. Schaffner : exprimer l’absence totale d’échappatoire pour ces prisonniers, si ce n’est en rêve.
07:00 Publié dans Petit écran | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Papillon, Steve McQueen, Dustin Hoffman, bagne, Cayenne, île du diable
mardi, 19 février 2008
Benjamin Gates et le trésor des Templiers
Ce n'était pas tout à fait prévu ainsi. Ce week-end, je me suis retrouvée sans le film que je comptais visionner pour ma rubrique "Petit écran" (Papillon) mais avec un autre film que j’ai déjà évoqué sur ce blog : Benjamin Gates et le trésor des Templiers.
Perdu depuis plus de 200 ans, le trésor des Templiers fait partie de ces mythiques légendes. Benjamin Gates (Nicolas Cage), archéologue et aventurier, se lance sur cette piste qui a hanté les pensées de sa famille depuis des générations. Il n'est toutefois pas le seul intéressé. D’énigme en énigme, il est aidé par un expert en informatique et une brillante archiviste (Diane Kruger). Une quête qui le mènera en Arctique, à New York et à Philadelphie.
J'ai été agréablement surprise par ce premier opus, que j'avais ignoré lors de sa sortie en 2004. Il s'agit d'un film américain comme on les aime, avec de l'action (énormément), des énigmes (beaucoup), de l'humour (pas mal) et du suspense (un peu). En résumé, un film qui se situe entre Mission Impossible, Indiana Jones et Da Vinci Code.
J'ai donc passé un bon moment, malgré certains aspects historiques expliqués trop rapidement et pas tous exacts.
Avec aussi : Harvey Keitel et Jon Voight (le père d'Angelina Jolie).
07:00 Publié dans Petit écran | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Benjamin Gates et le trésor des Templiers, Nicolas Cage, Diane Kruger, Harvey Keitel, Jon Voight, Jon Turteltaub, archéologie
vendredi, 08 février 2008
Jeanne Moreau : la rétrospective
J’avais cette vision d’une Jeanne Moreau vieille. Une actrice de talent et de renom, certes. Mais à la peau ridée et à la lèvre tombante.
Jusqu’à la rétrospective d’Arte, la semaine dernière. En visionnant successivement Journal d’une femme de chambre (1964) et La mariée était en noir (1967), j’ai compris ce qui avait fait le succès de cette actrice. Quelle présence ! Si Jeanne Moreau ne répond pas aux canons de beauté de l’époque (à la Faye Dunaway ou à la Catherine Deneuve), on ne voit qu’elle tant elle est resplendissante. Avec sa voix rauque et son regard profond, elle captive.
Dans Journal d’une femme de chambre, Luis Buñuel met en scène les chambardements au sein d’une maison bourgeoise liés à l’arrivée d’une nouvelle domestique. A travers une intrigue prenante, le réalisateur dresse une critique sans complaisance de la bourgeoise, ainsi que de l’antisémitisme et du fascisme de l’entre-deux-guerres. La fin m’a cependant un peu déçue.
La mariée était en noir de François Truffaut retrace la vengeance implacable d'une femme inconsolable. L'issue du film est prévisible. Reste à comprendre le mobile. Dans ce rôle, Jeanne Moreau est parfaite. Professionnelle et glaciale. A regretter, toutefois, quelques longueurs.
Jeanne Moreau en dix points :
• 1928 : Elle naît d’une mère anglaise et d’un père français.
• 1947 : Elle fait ses premiers pas au Festival d’Avignon.
• 1965 : Elle joue aux côtés de Brigitte Bardot dans Viva Maria de Louis Malle.
• 1977 : Elle épouse le réalisateur américain William Friedkin (L'Exorciste), après avoir été mariée au comédien et metteur en scène Jean-Louis Richard.
• Années 80 : Parallèlement à sa carrière au cinéma, Jeanne Moreau se consacre à la télévision. On la voit notamment à l’affiche des Rois Maudits.
• Elle interprète également des chansons en français.
• 1991 : La Vieille qui marchait dans la mer de Laurent Heynemann lui vaut un césar de la meilleure actrice.
• 1998 : Elle reçoit des mains de Sharon Stone un hommage de l'Académie des Oscars pour l'ensemble de sa carrière
• Elle cumule par ailleurs les titres : présidente du Festival de Cannes, officier de la Légion d'honneur, membre de l’Académie des Beaux Arts, présidente du Festival de New Delhi, etc.
• Elle s’avère finalement être une star admirée, encensée, mais jamais réellement « aimée » à cause de cette distance qu'elle maintient avec le public.
07:00 Publié dans Petit écran | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Jeanne Moreau, rétrospective, Arte, grande actrice française, Journal d'une femme de chambre, La mariée était en noir