jeudi, 07 février 2008

Théo Navarro, étudiant en ciné

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Théo Navarro, 22 ans, est en première année à l’Ecole supérieure d’audiovisuel (Esav) de Toulouse. Une formation en trois ans qui permet d’apprendre toutes les étapes de la construction d’un film, de l’écriture au mixage. Passionné de cinéma depuis le collège, il visionne entre cinq et dix films par semaine. Des œuvres plutôt atypiques et conceptuelles...
Pour voir l’un de ses courts-métrages, c’est par ici.

Ciné-files : « En quoi consistent tes cours à l’Esav ? »
Théo Navarro : « Les cours sont globalement divisés entre la théorie et la technique. A l'étude de l'analyse filmique ou de l'approche documentaire, s'ajoutent par exemple des cours de photographie ou d'acoustique. Par ailleurs, deux jours par semaine sont consacrés à des ateliers plus spécifiques, comme la formation aux caméras 16 millimètres, à la prise de son, ou aux bancs de montage numérique. »

Ciné-files : « As-tu réalisé des stages dans le cinéma ? »
T.N. : « J'ai travaillé deux mois en tant qu'assistant monteur pour un moyen-métrage de fiction, La Petite fille aux os brisés de Catherine Aïra. »

Ciné-files : « A quel métier te destines-tu ? »
T.N. : « Le milieu du cinéma est assez particulier puisqu'on y fonctionne souvent par projets. Selon nos compétences et nos affinités, on peut être amené à occuper des postes différents. Par exemple, le monteur d'un documentaire peut décider de réaliser son propre film, et engager son ancien réalisateur comme directeur de la photographie. A l'exception des grosses productions, les équipes sont à géométrie extrêmement variable. Pour ma part, je préfère la liberté des documentaires, qui requiert des équipes réduites et pas d’acteur ! »

Ciné-files : « Quels sont tes films favoris ? »
T.N. : « Sans Soleil de Chris Marker est mon film préféré, pour sa puissance poétique et parce qu'après une quinzaine de visionnages il reste toujours aussi mystérieux et indéterminable. On peut parler de fascination ! »

Ciné-files : « Et tes réalisateurs préférés ? »
T.N. : « Peter Greenaway, qui a réalisé cinq de mes six films préférés, remporte ma palme du meilleur réalisateur. Il a un cinéma tellement complexe qu'il en devient vertigineux, avec un humour noir et une ironie glaciale qui rendent ses films vraiment stimulants. On peut parler d'addiction ! »



Note : La semaine prochaine, j’interviewe Bernard Blancan, comédien français qui a notamment joué dans Indigènes de Rachid Bouchareb. La parole est à vous via les commentaires. Lâchez-vous, posez toutes les questions auxquelles vous aimeriez avoir des réponses !

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