mercredi, 06 février 2008

John Rambo : une fin de saga à la Stallone

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Après avoir terminé la saga des Rocky en 2007, Sylvester Stallone achève cette année celle des Rambo. Mis à part leur voix traînante, tout oppose les deux héros : d’un côté un boxeur calme, généreux et un brin romantique ; de l’autre un ancien soldat de la guerre du Vietnam, simpliste, tourmenté et plus violent que jamais.

Pourtant, les deux derniers opus présentent quelques similitudes :

- Leurs titres. Ils sont composés du patronyme complet des héros : Rocky Balboa et John Rambo. Au cas où les cinq épisodes précédents de la première saga et les trois autres de la seconde n’aient pas été pas suffisants pour immortaliser leurs noms. Ave eux !

- Leurs histoires. Les héros ont rendu gants et bandana pour vivre une existence paisible. Mus par leur amour inconditionnel de l’espèce humaine, ils acceptent toutefois de reprendre du service. A contrecoeur, cela va sans dire. Ainsi, Rocky consent à affronter le vil boxeur Mason Dixon tandis que Rambo, transformé en marchand de serpents des montagnes thaïlandaises, doit guider un groupe d’humanitaires vers un camp de réfugiés.

- Leurs réalisations. Dans Rambo comme dans Rocky, Sylvester Stallone endosse une triple casquette : réalisateur, comédien et scénariste. Il faut dire que « Sly » s’identifie tellement à ses héros qu’il refuse que quelqu’un d’autre gère sa vie à sa place. Heu... Leurs vies.

La fin de ces personnages cultes sera certainement rude... Heureusement, des rumeurs persistantes annoncent que Rambo V pourrait voir le jour en cas de succès du IV. On a peut-être une chance d’atteindre le score de Rocky.



dimanche, 03 février 2008

Astérix : un projet olympique

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Avec un budget avoisinant les 78 millions d'euros, Astérix aux Jeux Olympiques a pris la tête des films les plus chers du cinéma français, devant les 75 millions d’euros du Cinquième élément de Luc Besson.
A titre de comparaison, Astérix et Obélix contre César et Astérix et Obélix : mission Cléopâtre étaient respectivement dotés d'un budget de 41 et 49 millions d'euros. Et la moyenne des films hexagonaux oscille autour de... 5 millions.

Le détail en chiffres :

32 millions d’euros pour les moyens techniques. Le film a par exemple fait appel à plus de 1 000 trucages numériques en post-production, qui ont mobilisé une équipe de près de 200 personnes à temps plein.
20 millions pour le budget marketing, notamment la location de 15 000 panneaux d'affichage en France.
10 millions pour le cachet des comédiens.
8 millions pour les décors et les costumes. Le tournage a ainsi nécessité 1 000 costumes différents et plus de 300 perruques ! La piste du stade, entièrement construite au sein des nouveaux studios d'Alicante en Espagne, mesure 265 mètres de long.
7 millions pour les droits d’auteur.

Vendu dans une soixantaine de pays, le film escompte 7 millions d’entrées en salle et 1 million de DVD vendus en France.
Pour rappel, Astérix et Obélix contre César, réalisé par Claude Zidi en 1999, avait fait 9 millions d'entrées France. Trois ans plus tard, avec Astérix et Obélix : mission Cléopâtre, Alain Chabat pulvérise ce chiffre déjà élevé : près de 15 millions de spectateurs.